La flamme olympique : mais quel rapport avec 1968 !?

Hier, Paris la ville lumière se trouvait en effervécence. La flamme olympique faisant du tourisme sur sa route vers Béiing (Pékin)  ne fut pas accueillit chaleureusement et pour une flamme cela était plutôt vexant. il est certain qu'elle ne fut pas la bienvenue et la foule présente sur son parcours le lui fit vite comprendre. Les drapeaux Tibétains, les anneaux olympiques représentant des menottes, le symbole de Reporter Sans Frontière jalonnaient le parcours. La banderolle sur l'hotel de ville et sur le parlement puis sur notre dame de Paris, indiquaient le mécontentement Il y avait une ambiance de mai 1968, une contestation dirigée vers cette flamme protégée par les forces de l'ordre. De nouveau la capitale ressentait sur ses pavés les pas des contestataires. Oui la France retrouvait son pouvoir de dire son mécontentement et son soutien à tous les peuples opprimés de par le monde. Le pays des droits de l'homme reprenait sa parole révolutionaire de 1789.

1968-2008 : quarante années de passées... il est amusant de penser que dans quelques semaines la France se souviendra qu'en 1968 quelques troublions d'étudiants ont faient trembler le gouvernement de l'époque en criant, "IL EST INTERDIT D'INTERDIRE" tout en se déclarant pro "MAO" à qui voulait l''entendre et surtout au nez des CRS... pour qu'en 2008 ces CRS à leur tour soient chargés de  détruirent les drapeaux tibétains, tout en  protègeant le drapeau rouge de la révolution maoiste et les sportifs chinois entourant la flamme olympique porté par une chaine d'athlète français.

Tout ce beau monde huée par la foule.

Trois à quatre fois le long du parcours, cette flamme de la discorde fut éteinte

et durant un temps plus ou moins long, ce symbole à lui aussi connu la prison. Comme la liberté d'expression  à l'image de toutes celles et ceux derrière les barreaux dans les géoles de la répression du fait de leur lutte. Elle fut muselée et enfermée dans un car sécurisé par les organisateurs chinois responsable de la manifestation.

Puis, dépassé par les évènements, ceux-ci prirent la décision de racourcir le parcours, afin de voir cette flamme contestée dans la ville symbole de la lumière, s'envoler vers San Francisco.

Les sportifs participant sont déçus, eux habitués aux bravos et applaudissements connurent les huées du peuple. Les hommes politiques sont ce matin partagés, mais la foule contestataire satisfaite. Les Tibétains peuvent après la Russie, l'Angleterre remercier Paris et la France pour le soutien à leur cause d'un "Free Tibet. Quand à Reporter Sans Frontière, les flashs des photographes resteront  dans les annales de la presse, les témoin de cette journée du 8 avril 2008.

et parfois, ne pas être d'accord, sans pour cela se tapait dessus !...

C'est cela la DEMOCRATIE !!