le compagnonage briard (chanson)
Les compagnons du Tour de France
Auteur : inconnu de moi
Musique de Lino Léonardi
1) 2)
Nous étions trois jolis garçons Le jour du "Tirage" à Rebais
Tous les trois du m^me canton On était plus blanc qu’des navets
Moi et Cadet, Cadet d’Orly Que maudit soit c’sacré tirage
Avec Elmir’ de Bois Baudry Et son foutu numérotage
On sortait de l’apprentissage En arborant nos numéros.
Moi charpentier, l’aut’ tonnelier Y’en avait qu’un d’bon dans le lot
Plus Elmir’ qu’était sabotier. Et c’est moi qui l’eus en partage
3) 4)
J’avais donc rencontré la Chance J’étais devoirant d’ la racroche
En tirant le bon numéro La fleur de St-Cyr-sur-Morin
Et j’’gueulais « Vive l’Indépendance Avec deux thunes dans ma poche
Sur la route qui mène à Meaux Et ma bell’ cann’ d’un mètre vingt
Pour m’en aller à la cayenne Aux abords de Troy’s en Champagne
Prendre ma canne et mon trousseau J’fis la connaissance d’un Gavot
Un anneau d’or à mes oreilles. Qui se prenait pour Charlemagne.
5) 6)
J’lui foutis ma cann’ sur l’museau Mon Tour de Franc’ s’arrête là ;
J’savais pas c’que j’avais gagné C’est devenu mon Tour du monde
Dans la bonn’ ville de Toulon Et comme on dit qu’la terre est ronde
J’fus pris par deux brassés-carrés C’est un tour qui n’en finit pas.
Qui me conduisirent au violon C’est l’destin qu’est la caus’de tout
Et l’on m’engagea pour la Chine Sans ça, j’s’ais cor’ dans l’paysage
Dans les artilleurs de marine. En train d’chanter sur un faîtage.
7)
I’m rest’ dans l’cœur une chanson
Cell’que j’viens de vous faire entendre
Elle n’a p’t’être pas bonne façon
Mais c’est tout de même un’ chanson tendre
Quand j’tenais Margot par la main
Tout le long du Petit-Morin
Su’ l’pont d’Archet, près du moulin
1)
5)
J’l
1)