neige de printemps
Une vue de ma fenêtre en fin de soirée, je l'ai prise tout en réfléchissant à la note que j'allais post pour aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi ces cerisiers en fleurs m'ont remis en tête cette petite histoire que je vais te conter en quelques mots rapides :
Son souvenir fait reflet dans son regard :
L'image télévisuelle représente un homme, il porte bien le parisianisme bourgeois dans ce village inondé de soleil. C'est un écrivain à succès. Très certainement un peu fatigué par les questions du journaliste, il se dirige vers la porte donnant sur un chemin servant de route au villageafin de respirer un peu d'air frais.
Devant lui, d'un petit pas, passe une vieille dame, très certainement de sa vie elle n'a quittée cette endroit. Elle est de ces vieilles personnes que l'on aime nous montrer, une caricature de ces grands mères toutes vétues à l'identique d'une robe grise et d'un chale sur les épaules et, à la vue de cette personne, soudain quelque chose se passe, le souvenir renait. Nous apprenons de la bouche de l'écrivain qu'elle se nomme Reine ou Madeleine. Sourire aux lèvres, cet homme mondialement connu, nous l'entendons murmurer au journaliste présent :- Si vous l'aviez vu dans sa jeunesse... combien elle était belle !!...
Ce regard ébloui jamais il n'avait réussit à l'éteindre. Cette flamme d'admiration devant celle qui était la plus belle du village, renait à chaque fois qu'elle le croise. Il reste béa, identique au jeune ado qu'il était en la regardant s'éloigner.
Un regard de l'amour, jamais accompli et qui sait peut-être jamais révélé...
N'est pas San Antonio qui veut !!