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Papotage briard : City blog de Coulommiers
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18 août 2005

COMPAGNONS DU TEMPS DES QUINZE JOURS

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COMPAGNONS DU TEMPS DES QUINZE JOURS 

Très certainement comme beaucoup, je me faisais un film dans ma tête de ce que j’allais effectuer durant ces quinze jours à la commanderie des Templiers au cours de ce stage charpente. J’avais lu une annonce dans un journal local « que pour compléter l’étaiement du logis du Commandeur, la commanderie de Coulommiers recherchait des stagiaires bénévoles adultes pour réaliser une contre-fiche durant trois stages de quinze jours du 18 juillet au 30 août 2005. »

Comme convenu le lundi matin plein d’enthousiasme, je me suis présenté à 9 heures tapante à la porte de la Commanderie des Templiers. Je m’attendais, après une présentation du chantier et du matériel pouvoir me mettre à la tache. Mon impatience ne fut pas de suite récompensée, il me fallut prendre patience et attendre l’arrivée des autres stagiaires tout en prenant contact avec Vincent l’animateur du stage. Le visage jovial et souriant, il m’accueillit d’une main chaleureuse et me présenta en quelques mots les différents membres composant l’équipe d’animation : Nicolas, Véronique, Thibault, Marion avec lesquels je partageais le premier café suivi de plein d’autres au cours de ces quinze jours.

Vers les onze heures, onze heures trente après l’arrivée de Sarah, tous les trois nous partîmes faire connaissance avec le chantier et découvrir la contre-fiche fabriquée en bois de sapin et assemblée pièce par pièce par les stagiaires du stage précédent. Elle nous attendait couchée sur le sol, au premier abord elle était impressionnante par sa hauteur au niveau du sol. Combien pouvait-elle peser et mesurer ? Si contre le mur l’une de ses sœurs ne s’y trouvait déjà, j’aurais douté de la voir s’élever et se positionner vers la fin du mois d’août. Dans les jours qui suivirent, Je fis la connaissance de Fatima, de Nawal et de widad. Toutes trois arrivant du Maroc, puis de Léa (Sun Zhuo), de Marion (Ou Jie) et de Chaoline (Zhou Xiaoline iliVi) venant de Chine. Toutes les six dans leur tenue vestimentaire me faisaient penser à des touristes visitant la région plus qu’à des stagiaires prête à serrer des boulons de 21 avec une clé de 22.

Le début de la première semaine, l’ambiance était aux sonneries des portables, très certainement, fallait-il rassurer les familles. Ne pas oublier non plus de conserver des souvenirs et que malgré le stage nous étions en période de vacances. Le crépitement des flashs photographiant l’animateur sous tous les profils ne pouvaient nous le faire oublier. Peu à peu chacun prenait conscience du pourquoi de sa présence par l’utilisation des outils. Scier pour la première fois une pièce de bois, une tige filetée. Enfoncer un clou de 11 cm à l’aide d’un marteau, beaucoup plus lourd qu’un crayon à papier, n’était pas toujours évident. Porter le casque de sécurité pour se protéger d’une intempérie d’outils dévalant du haut. S’associer pour réussir à élever un échafaudage. Utiliser un pinceau, pour étaler de la lasure afin d’embellir la contre-fiche d’une jolie robe d’apparat, pour la protéger dans le futur des intempéries. Toutes ces actions ont conduit le groupe à se souder malgré quelques doigts qui se coinçaient entre les tubes. Le vieux dicton ne dit-il pas que c’est là le métier qui rentre…

Je pourrais aussi vous parlez de notre visite à Blandy les Tours où nous avons visité le château fort en rénovation, de la ville de Provins et de ses souterrains et de l’émerveillement quand devant nos yeux étonnés est apparut Vaux le Vicomte. Je pourrais continuer en vous contant les fins de repas du midi partagés en compagnie des adolescents où les animateurs se trouvaient bombardés, disons de toutes choses qui ne se mangeaient pas comme les pelures d’oranges et de pamplemousses, car en rénovation il n’y a que le plâtre et la chaux qui se gâchent n’est-il pas vrai ! La nourriture restant du domaine du sacré. Je pourrais aussi vous raconter les soirées qui n’en finissaient pas et du réveil matin de l’animateur bien souvent en panne qu’il fallait de temps à autres secouer (pas le réveil mais l’animateur). Je pourrais vous dire combien les heures s’égrenant réussissaient à nous faire oublier le temps et l’heure. Je pourrais vous expliquer un groupe de mots « tas de sable » la hantise de chaque nouveau stagiaire de s’y voir un jour transporté et plus ou moins recouvert par les grains s’infiltrant dans tous les vêtements.

J’en aurais beaucoup d’anecdotes à vous confier, mais il faut hélas arriver à conclure, je le ferais en écoutant ces voix aujourd’hui chère à mon cœur, celle de Chen Shen appelant NiCoLas et celle de Xiaoline nous chantant au clair de la lune, chanson que nous lui avons apprise durant ces quinze jours.

Puis je suis resté sur le quai regardant au loin un train s’éloigner me laissant avec mes souvenirs. Les militaires disent « ne jamais dire adieu mais toujours dire au revoir… Et bien          

AU REVOIR AMI(E)S COMPAGNONS DU TEMPS DES QUINZE JOURS 

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Commentaires
F
Bien reçu So des templiers, bienvenue sur ce blog ou je souhaite que tu trouves rapidement ta place..<br /> @bient^^twa !!
S
Bonjour à tous et spécialement à Francis, je vous suggère de venir voir l'exposition des élèves de Anne, de l'école de Doue. Des petites créations malines et champêtres qui ne resteront que quelques jours dans la cour de l'antique commanderie de Coulommiers, derrière lhôpital. Ouverture de 14 h à 18 h. A bientôt
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