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Papotage briard : City blog de Coulommiers
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24 septembre 2004

Trace de notre passage en Seine et Marne

Hélas-je ne possède pas d'ordinateur portable, ce qui éviterait cette feuille blanche, que je graffitis. Le jardin m'offre ses couleurs habituelles. Celle que mon cœur chéri, fait son marché. Je me sens bien, j'aime ces moments ou seul la radio me parle. Ma journée d'hier, fatigante mais heureuse, seize km à la vitesse de l'escargot en compagnie d'handicapé(e)s psychiques. La plupart vivant et travaillant en C.A.T. ou en appartements thérapeutiques. Combien je les ai senti heureux, très bien intégré au groupe. Il est certain que deux ou trois km de marche ont suffit à éliminer la notion handicap.

Nous étions 600 à 700 marcheurs, de l'enfant à ...,.. L'ambiance bonne enfant, faisait défiler les km et découvrir différemment les paysages que nous connaissions. Admirer en traversant le pont, ce tableau de Monnet offert par la nature ou les animaux surpris par cette file multicolore passant devant leurs yeux. Pour nous remercier, un taureau nous présente sa vigueur. Celle choisie en a telle apprécié le plaisir.. Je le lui souhaite. Les discussions vont bon train au rythme du pas, pourtant les gens hors leur sous-groupe de connaissance, s'ouvrent peu au contact. Après quelques tentatives infructueuses, j'ai fermé les yeux, rentrant en moi-même, retrouver ce rêve m'accompagnant depuis l'enfance. Mes paupières se faisaient lourde et par un réflexe que seul l'inconscient comprend, je me suis rendu compte que je m'endormais en marchant, peu de temps certainement. Suffisant pour que le marcheur précédant risque  d'être un mur pour moi.

Se retrouver une bonne partie de la journée avec d'autres marcheurs, ne pouvait que m'inciter qu'à relever quelques anecdotes. Cette maman ne quittant pas son portable durant la marche tout en donnant la main à son fils, auquel elle n'adresse pas la parole. Comme quoi le contact est préférentiel, suivant la main qui vous tient. Ses enfants courant entre deux rangs de maïs, heureux de cette possibilité et se faisant réprimander par le père. Alors en marchant je marmonne, là dans mon esprit : stupidité de l'adulte, quand accepteras-tu, que le jeu est constructif, utile à l'enfant. Age adulte ! Je t'ai recherché pendant l'enfance, envié durant l'adolescence, haï aujourd'hui que je te connais. Tu ne penses qu'à régenter, interdire, culpabiliser. Regarde et admire cette entrée dans la vie, n'éteint pas le rêve et permet à l'autre de pouvoir l'exprimer.

Et, toi-là ! – Ou tu vas ? Ce n'est pas le but de cette note. Il faudrait revenir au sujet ! – C'est quoi le sujet ? Ah ! Oui, la marche pour l'année des handicapés. Aujourd'hui c'est moi l'handicapé, j'ai mal aux pieds, dans le dos. Je devais aller dans un jardin extraordinaire, écouter les fables de la fontaine. Je vais rester devant l'écran. Aujourd'hui, je le sais, je n'irais pas dans le Ténéré ni sur les montagnes du Tibet chercher les petites fleurs sauvages. Je dépose la caravane sur le terrain et je me sédimentarise". (Marrant, même le correcteur n'en veut pas.) Ne me regardez pas comme cela ! Je sais il faut dire sédentariser. C'est pas vrai, j'suis sur mon site quand même et votre passage me réjouit toujours ;-) (Fr@n6) 

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Commentaires
C
rebonjour papoteur briard<br /> je suis au dernier article de pain de brie, j'ai regardé un peu tout, septembre 2004 !<br /> <br /> je m'endormais en marchant, moi aussi, lorsque que je suis allée au lac blanc à Chamonix !<br /> <br /> vous avez fait 16 km, cela représente déjà beaucoup !<br /> Bravo pour le courage des personnes handicapées<br /> <br /> cocodevilleparisis
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